Les Périphériques vous parlent n° 34

Couv periph 34

Pourquoi un numéro de la revue entièrement dédié à la publication d’un texte théâtral de  Marc’O, L’autre côté des merveilles ?

Il faut dire que ce texte de Marc’O, nous semble-t-il, n’a jamais été aussi en phase avec  certains des grands problèmes qui agitent le monde contemporain. Par un effet d’éloignement, il désigne à notre regard un objet métamorphique : le récit de la création du monde, la genèse, en sept jours et sept actes, création reliée aux figures cosmologiques, féminines et masculines, de la mythologie gréco-romaine.

Marc’O aborde par ces biais inattendus des questions qui concernent le féminin, le statut de la femme, sa prédestination par le religieux, mais également les relations femme/homme, dès lors que serait surmontée l’opposition sexuée et que se dévoilerait à notre regard que femmes et hommes ont en eux une part de féminin et de masculin.

Son travail est celui d’un écrivain, d’un metteur en scène, d’un cinéaste et d’un philosophe tout à la fois. Il est passionnant d’étudier ce qu’il ne cesse de chercher : l’acte poétique, c’est-à-dire cette façon si libre et corporelle qu’il a d’aborder la poésie à travers ses pratiques, d’aborder la complexité, la vie, le désespoir de vivre et la force du devenir en même temps. Mais plus que tout, et au-delà de toute considération, nous pensons que cette pièce est un hommage à la pensée au féminin. Le choix de la rédaction de la publier en découle.

Pour la rédaction
Cristina Bertelli

www.lesperipheriques.org