Photographies Gérard Rancinan
Texte Caroline Gaudriault
Les hypothèses d’un monde plein de promesses se heurtent aux sentiments d’effacement progressif de la mémoire culturelle. Que serait un homme sans passé, sans histoire ? À quoi pensait l’avant-dernier homme de l’île de Pâques qui arrachait son arbre pour ériger sa statue ?
Sans héritage culturel, il n’y a pas d’humanité pérenne. Quand cessera-t-on de construire un musée vivant en enfermant comme des reliques les souvenirs des civilisations, des langages et des modes de pensée que les Modernes, aveuglés par leur désir de changement, ne savent plus préserver ?
Ce voyage est une ode aux cultures vivantes, poétiques, rares, isolées, celles qui résistent encore. Celles qui aiment muser le long du chemin…