« Chez la Baronne d’Oettingen » de Jeanine Warnod

baronne

Paris russe et avant-gardes (1913-1935)

La porte du salon du 229 boulevard Raspail s’ouvre, une aristocrate russe très belle, couverte de fourrure et de bijoux, apparaît. On aperçoit, assis sur le sofa, Apollinaire, Picasso et Modigliani.
Dans le Paris russe de la Belle époque, lorsque la baronne Hélène d’Oettingen arrive en 1902 d’Ukraine, c’est de toute la bohème parisienne qu’elle devient la mécène. Se croisent dans son salon « artistico-littéraire » toute l’avant-garde russe et française de l’époque : d’Archipenko à Zadkine, de Survage ou Braque à Léger, le Douanier Rousseau ou Max Jacob, en passant par son cousin Serge Férat… Au cœur du Montparnasse de l’École de Paris, la Baronne reçoit ceux qui ont ou auront un nom dans la peinture, la poésie ou la musique moderne.
Femme aux multiples visages, exubérante et attachante, elle est à la fois romancière, poète ou encore peintre, sous les pseudonymes de Roch Grey, Léonard Pieux et François Angiboult. Hélène d’Oettingen énigmatique, aux écrits intrigants, aux amours fascinantes. Extravagante baronne d’Oettingen…

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